Réunissant plusieurs syndicats professionnels agricoles et la tête de réseau des chambres d’agriculture, le Caf Loup réaffirme les droits des éleveurs à se protéger.
À l’issue du groupe national loup (Lyon, 8 juin 2020), le collectif «Caf Loup» ne peut que constater l’insuffisance des mesures de protection et de soutien aux éleveurs, confrontés à une prédation croissante. Les organisations membres (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, Jeunes Agriculteurs, Fédération nationale bovine, Fédération nationale bovine, Fédération nationale caprine, Assemblée permanente des chambres d’agriculture) soulignent qu’il y a certes eu des avancées («augmentation des plafonds de prélèvement par palier de 2%», «dossier unique liant mesures de protection et autorisations de tirs de défense»). Mais, selon le Caf Loup, qui récuse au passage la proposition «d’une étude sur les élevages les plus touchés», il est temps de renforcer le dispositif.
Il exige donc des pouvoirs publics: «aucun plafond de prélèvement», «soutien des lieutenants de louveterie sans aucune restriction», «droit de recevoir, en temps et en heure, les indemnités des dégâts dues aux loups et aux mesures de protection».