Pour l’Union nationale de l’aide à domicile, la mobilisation des professionnels du secteur au côté de ceux de la santé, est tout à fait légitime.
Ainsi que le précise le président de l’UNA (Union nationale de l’aide à domicile), Guillaume Quercy: «UNA est une fédération et un syndicat d’employeurs. Ce soutien à la grève n’est pas anodin. Mais les pouvoirs publics ne laissent pas le choix aux employeurs que nous sommes». La colère de l’organisation provient, d’abord, du fait que «le versement de la prime d’État au titre de la reconnaissance de la Nation», dans le contexte de la crise Covid, tarde à se concrétiser. Ensuite, le secteur souffre de «difficultés structurelles», au premier rang desquelles la faiblesse des «rémunérations», telle qu’elle a été identifiée par «les rapports de Dominique Libault et Myriam El Khomri» sur la dépendance.