Le Groupement national des indépendants souhaite un assouplissement des mesures sanitaires pour le secteur de l’hôtellerie restauration. Qui a aussi besoin d’un soutien économique et social.
Ainsi que le précise son président Didier Chenet, suite à l’intervention du Président de la République (14 juin 2020): «l’annonce (de l’accélération du déconfinement-NDLR) répond à une demande forte exprimée par les professionnels et relayée encore ce weekend par le GNI au plus haut sommet de l’État.Il serait une erreur que nos professionnels ne soient pas accompagnés à cette occasion».
Pour l’organisation professionnelle il convient, à ce titre, que «le protocole sanitaire (distanciation sociale, consommation debout, ouverture des discothèques) soit allégé dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants et que des mesures soient adoptées afin de réduire le coût du travail et régler le sujet des loyers». Sur ce dernier point, le GNI, soutenu par plusieurs députés, plaide pour un amendement à la loi de finances rectificative visant à «inciter les bailleurs à abandonner 2 mois de loyers dont un serait compensé par un crédit d’impôts», «à contraindre les bailleurs ayant bénéficié d’un tel dispositif fiscal en prolongeant d’un an le délai d’inopposabilité des clauses résolutoires des contrats de baux à défaut de telles remises de loyers».