Les professions agricoles chargent le Gouvernement à propos de la filière vinicole Les syndicats et interprofessions dénoncent l’exclusion de la filière vinicole des mesures d’exonération de charges prévues pour les entreprises dans le projet de LFR 2020.
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, la Coopération agricole, le Comité national des vins AOC (CNAOC), la Confédération des vins IGP, le Vigneron indépendant, témoignent de «l’amertume» de la filière, alors que contrairement aux annonces du Gouvernement, «la viticulture «sera quasiment exclue» des «exonérations de cotisations sociales» prévues dans le cadre du projet de loi de finances rectificative.
Le collectif tient à rappeler que, non seulement les entreprises du secteur «ont continué à travailler et à rémunérer leurs salariés pendant la crise», mais aussi que la filière est fragilisée en tant que «victime collatérale» du conflit euro américain sur l’aéronautique, et qu’enfin, les «milliards d’euros de soutien (…) pour l’automobile, Air France, et l’aéronautique, qui ont déjà très largement bénéficié du chômage partiel» sont sans comparaison avec une demande de «plan de 500 millions d’euros» déposée par les professionnels viti-vinicoles.
Dès lors, il demande que «les dispositifs d’exonérations du projet de loi de finances rectificative n°3 (… charges patronales sur les salaires, crédits de cotisations…, exonération pour les non-salariés agricoles) s’appliquent aux entreprises de la filière vitivinicole», «à hauteur de 50% pour toutes les entreprises du secteur (…) ainsi que pour les groupements d’employeurs», «à hauteur de 100% au-delà de 60% de perte de chiffre d’affaires entre le 15 mars et le 15 mai».