Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens annonce que, faute d’avancées dans le cadre du «Ségur de la Santé», il appellera à mobilisation.
Le Syngof se refuse, en effet, à ce que le Ségur de la Santé soit «une énième concertation sans mandat de négociation» et souhaite, au contraire, qu’il permette d’aborder la question du «malaise médical», d’un «manque d’attractivité des carrières» imputable à la fois à la «rémunération en constante diminution» et à une «gouvernance administrative ayant le pouvoir de passer outre les arguments médicaux et déontologiques qui devraient dicter le “Projet Médical Commun” de territoire».
Concrètement, il attend une réponse «aux demandes claires des gynécologues obstétriciens (…) concernant l’organisation des soins et la juste reconnaissance de leur exercice».