Le Syndicat des médecins libéraux a obtenu gain de cause sur le financement des actes de télémédecine.
Le SML (Syndicat des médecins libéraux) prend dont acte avec satisfaction «de la décision du ministre de la Santé de prolonger jusqu’à la fin de l’année la prise en charge à 100% des actes de télémédecine», en rappelant que «le déverrouillage des conditions d’accès aux téléconsultations au plus fort de la crise sanitaire a permis de maintenir l’accès aux soins à de nombreux patients». Pour autant, et afin «d’inscrire durablement la télémédecine dans les usages», il demande de «pérenniser aussi les consultations téléphoniques», ainsi que l’octroi «d’aides (…) pour que les médecins libéraux puissent s’équiper des outils technologiques, fixes et mobiles » et de «forfaits de fonctionnement leur permettant d’accéder à des logiciels de télémédecine sécurisés». Enfin, «les médecins (…) devraient pouvoir aussi proposer la dispense d’avance de frais à leurs patients à travers l’outil libéral Paymed (plateforme numérique)».
En revanche, l’organisation professionnelle de médecins libéraux est moins satisfaite du retard de paiement pour les médecins ayant participé aux centres Covid. Le SML exige, spécifiquement du «ministre de la Santé d’imposer à l’ARS d’Ile-de-France de verser immédiatement ce qu’elle doit aux médecins libéraux» et engagera une «consultation auprès de ses adhérents afin de recenser les mauvaises pratiques des ARS». Le syndicat rappelle qu’il n’était pas favorable a priori à ce dispositif.