Plusieurs organisations professionnelles et associations réitèrent leur demande au Gouvernement de retraite de la réforme de l’assurance chômage, rendue caduque par la crise Covid.
«Compte tenu du nouveau contexte économique provoqué par le Covid‐19, seul le retrait de la réforme de l’assurance chômage, à l’exception des nouveaux droits accordés aux travailleurs indépendants et aux démissionnaires poursuivant un projet professionnel, permettra de protéger les chercheurs d’emploi et les personnes en emplois précaires». Telle est l’adresse d’un collectif regroupant diverses organisations professionnelles (CFDT, Unsa, Fage, Fédération des acteurs de la solidarité), associations et ONG (Solidarités nouvelles contre le chômage, ATD Quart Monde, Secours catholique, Mouvement national des chômeurs et précaires, Coorace) au ministre du Travail. Celle-ci a en effet «annoncé l’engagement d’une réflexion avec les partenaires sociaux pour ”adapter rapidement les règles d’assurance chômage”».
Le collectif invoque, à l’appui de sa requête, le fait que «La première vague entrée en application le 1er novembre 2019, a déjà fragilisé des dizaines de milliers de demandeurs d’emploi. La crise sanitaire et économique actuelle multiplie ces fragilités» et, qu’en outre, «Le marché du travail est désormais bien différent de celui de 2019. Les justifications avancées par le Gouvernement en faveur de la réforme ne sont donc plus valables». De ce point de vue «La décision de reporter l’entrée en vigueur des règles modifiant le calcul des allocations d’assurance chômage ne fait que déplacer les problèmes à plus tard avec des conséquences très lourdes».