Le Collège de médecine générale et de généralistes enseignants affichent leur désaccord avec le texte en l’état de la la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
Pour le Collège de médecine générale (CMG) et le Collège national des généralistes enseignants (CNEG), est en particulier irrecevable le principe de «création de pôles de recherche encore une fois sous la coupe de l’administration des centres hospitalo-universitaires et non pas sous celle, plus légitime, des universités». Ils souhaitent donc une «modification claire de l’article 23 (…), qui doit énoncer que la responsabilité de la recherche en soins premiers relève des universités (…) avec un financement fléché vers les projets et les acteurs concernés». Les deux institutions professionnelles dénoncent aussi, quant au fond, et en contradiction avec les «promesses de “ma Santé 2022”», «l’absence totale de concertation avec les professionnels et les enseignants chercheurs concernés, sans rien prévoir de la structuration et du financement nécessaire».
Elles ne manquent pas de rappeler, non plus, que «la crise sanitaire (…) a rappelé le potentiel inexploité de la recherche en médecine générale, et plus largement en soins de première ligne» et mis à jour un «fiasco du système de recherche clinique (…) laissant prospérer les peurs, les informations erronées, le gaspillage de l’argent public».