À l’occasion du premier anniversaire de la convention de l’OIT sur les violences et le harcèlement dans le monde du travail, FO incite le Gouvernement à acter le texte et le traduire dans des mesures.
À cette fin, le syndicat de salariés « s’est adressé à la ministre du Travail afin d’en demander la ratification dans les plus brefs délais», non sans rappeler que, même si la France peut faire exemple pour les autres pays, «les violences sexistes au travail et les violences conjugales, dont les signalements ont augmenté de 30% pendant le confinement». Afin de décliner la convention, s’impose «négociation au niveau national basée sur un dialogue social de qualité et des moyens juridiques et financiers à la hauteur des enjeux» et la nécessité «de légiférer pour rendre cette négociation (sur la sensibilisation, la prévention-NDLR) obligatoire à tous les niveaux».
Quant aux victimes, Force ouvrière préconise des mesure, telles que «adaptation de leur organisation du travail», «prise en charge médico-sociale et psychologique», protection au regard «de tout risque de licenciement». Au sein des entreprises, le référent CSE (comité social et économique-NDLR) doit être habilité à «élargir son action aux violences au travail et à la prévention et la protection contre les violences conjugales» et être doté des moyens requis pour assurer cette mission.