Pour l’UDES, le soutien aux jeunes et aux personnes âgées ne peut s’envisager sans le recours aux structures d’économie sociale et solidaire.
Ainsi que le rappelle Hugues Vidor, président de l’Union des entreprises de l’économie sociale et solidaire: «Le Président de la République semble vouloir construire une économie souveraine et solidaire. Ce projet devra obligatoirement s’appuyer sur les entreprises de l’ESS. Cela suppose d’associer les représentants des employeurs du secteur de manière systématique et anticipée à toutes consultations de sortie de crise».
Pour une 5e branche de la sécurité sociale dédiée à la perte d’autonomie et pour des «emplois boost» en direction des jeunes
L’organisation professionnelle met en avant la contribution qu’elle peut apporter aux problématiques des personnes âgées et des jeunes. Concernant la perte d’autonomie, elle soutient la «création d’une 5e branche de la sécurité sociale», financée par la «solidarité nationale», ainsi que «l’opportunité de mettre en œuvre un système assurantiel complémentaire», le tout devant «permettre d’améliorer» : «la rémunération des professionnels», «la tarification des prestations notamment des services à domicile», et de «renforcer l’offre de maintien à domicile (…): articulation entre Ehpad et domicile, prévention, inclusion sociale, numérique». Pour l’UDES, la gestion du grand âge sera mieux assurée par une «gouvernance clarifiée et partagée entre pouvoirs publics, acteurs et usagers tant à l’échelle nationale qu’au niveau des territoires».
Concernant les jeunes, l’organisation patronale préconise la «création de 100000 “emplois boost” ciblés prioritairement vers les entreprises à but non lucratif ou à lucrativité limitée, en échange d’un engagement sur la localisation de l’emploi et d’une mesure d’impact», ainsi que la mobilisation d’une «enveloppe de 200 millions d’euros (…) en direction des missions locales et des réseaux information jeunesse afin d’adapter les dispositifs tels que le (…) Parcours contractualisé d'accompagnement adapté vers l'emploi et l'autonomie - et la Garantie jeunes». Enfin, elle plaide pour «l’exonération temporaire de contribution patronale d’assurance chômage (…) pour l’embauche en CDI d’un jeune de moins de 26 ans».