La Fédération des entreprises de crèches est satisfaite du protocole sanitaire prévu pour la réouverture des établissements. Elle attend, en revanche un plan de soutien public.
La Fédération des entreprises de crèches estime que le «Guide ministériel “phase 3 de la levée du confinement dans les modes d’accueil du jeune enfant”» permet de «mieux respecter les besoins des enfants et des familles, tout en veillant à respecter des contraintes sanitaires indispensables pour contribuer à éviter une reprise de la pandémie».
Néanmoins, le secteur des crèches et micro-crèches aura besoin d’un soutien des pouvoirs publics. À cet égard, la FFEC rappelle qu’il «manque environ 230000 places de crèches en France» et que le «développement de l’enfant» se joue sur une période de «1000 jours». Elle réaffirme ses «solutions pragmatiques» pour conforter, relancer l’activité: «sortir de la logique de paiement à l’heure d’accueil effectif», «publier les décrets de simplification des normes»; «étendre le crédit d’impôt dont bénéficient les employeurs (…) aux indépendants, professions libérales et autoentrepreneurs». Pour les « familles qui n’ont pas de place crèches réservées par leur employeur ou leur mairie», la solution serait d’attribuer des «places selon une tarification PAJE, identique à celle pratiquée dans les micro-crèches».