Alors que la crise Covid a très négativement impacté les entreprises du transport, l'Union TLF appelle les pouvoirs publics à ne pas négliger la compétitivité des entreprises dans son nouveau cap écologique.
Ainsi que le rappelle le président de l'Union Transport et Logistique de France, Éric Hémar: «l'enjeu de la transition énergétique est trop sérieux pour être soumis à des décisions court termistes et contradictoires. Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils misent enfin sur nous, sur nos métiers, sur notre profession pour nous aider à passer ce choc et préparer le fret de demain: compétitif, durable, attractif et innovant». Car, s'il est vrai que «l’activité a été reconnue essentielle pendant la crise» Covid, une enquête menée auprès de ses adhérents par l'organisation professionnelle dénote une très forte fragilisation du secteur: «la moitié des entreprises ont perdu plus de 50% de leur activité», «60% des répondants s’estiment “inquiets” ou “très inquiets” concernant le second semestre», avec pour corollaire une incapacité relative à recruter voire à conserver des emplois.
Plaidant, en outre qu'elle est «fortement engagée dans un process ambitieux de transition énergétique sur le moyen terme avec des objectifs clairs, chiffrés et validés par les pouvoirs publics tant nationaux qu’européens», l'Union TLF «s’opposera à toute nouvelle pression fiscale», telle qu'elle pourrait émerger de la Consultation citoyenne pour le climat.