La Confédération des PME, l’Union des entreprises de proximité et l’Union nationale des professions libérales, ainsi que les chambres de métiers, saluent le nouveau Premier ministre et, surtout, la nomination d’Alain Griset comme secrétaire d’État.
L’Union des entreprises de proximité (U2P) se réjouit de l’intégration «historique » au Gouvernement de son actuel président, Alain Griset, au titre de «ministre délégué (…) chargé des PME». Un décision qui «montre que les pouvoirs publics ont pris conscience de l’importance des entreprises de proximité et des travailleurs indépendants pour la vitalité économique du pays et de la nécessité de favoriser leur développement pour bâtir une reprise durable». Elle tient à saluer, néanmoins, l’action du précédent Premier ministre pour «engager en profondeur la transformation du pays».
Un signal fort pour les entreprises de proximité, mais il faut prendre la mesure des urgences
Pour le président de l’Union nationale des professions libérales (Unapl), Michel Picon: «La composition du Gouvernement avec un Premier ministre issu des territoires et un ministre délégué aux PME issu de l’U2P (…), est un signal fort en direction des entreprises de proximité». L’organisation professionnelle d'employeurs espère néanmoins que «le secteur des professions libérales» fasse «partie des attributions du ministre délégué en charge des PME». Et de lui préconiser «cinq initiatives fortes»: «pérenniser et renforcer le fonds de solidarité», «concrétiser les allégements de charges des professions libérales à proportion de la baisse de leur chiffre d’affaires», «transformer le prêt garanti par l’État en un prêt sur dix ans», «mobiliser l’épargne de proximité des Français», «accompagner les TPE dans la mise en place d’une stratégie digitale». L’Unapl rappelle en outre que la «volonté de dialogue du Premier ministre avec l’ensemble des partenaires sociaux (…) doit prévaloir dans tous les dossiers, y compris celui de la réforme des retraites».
La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) apprécie «la mise en place d’un ministre délégué chargé des PME auquel il appartiendra de veiller à ce que la politique gouvernementale intègre pleinement cette culture PME», mais espère qu’il saura faire preuve de «neutralité». Pour la CPME, «si la réforme des retraites reste un sujet, ce n’est pas la priorité actuelle des entreprises qui ont les yeux rivés sur leur carnet de commandes». La priorité reste d’«accélérer le redémarrage économique en s’appuyant davantage sur les territoires, faire de la transition énergétique un outil de développement économique durable» et de la concrétiser par des «mesures fortes et urgentes».
Un interlocuteur privilégié pour le soutien aux entreprises artisanales
L’ Assemblée permanente des chambres de métiers (CMA France) félicite le nouveau secrétaire d’État aux PME, dont elle rappelle qu’il a été son président, mais aussi et surtout qu’il a été «fer de lance de nos revendications sectorielles au moment de la crise sanitaire, mais aussi sur les questions liées à la relance indispensable de la dynamique de l’apprentissage». L’institution consulaire lui assure qu’il «pourra compter sur CMA France pour relayer sur tous les territoires les bonnes décisions prises en faveur de l’artisanat, des artisans et de l’économie de proximité». En espérant que seront prises en considérations les «14 propositions déjà adressées au ministre Bruno Le Maire (avant le remaniement) pour une relance durable de l’économie de proximité et de l’artisanat».