Pour la CGT Finances, la financement de la perte d'autonomie doit être assurée dans le cadre du régime solidaire commun de la Sécurité sociale.
La fédération Finances affiliée à la Confédération générale du travail se dit opposée «à une telle segmentation des risques (par la création d'une branche spécifique-NDLR), nous ne voulons pas d’une société à la mode états-unienne» et privilégie «une prise en charge par l’assurance maladie de l’ensemble des risques de santé depuis notre naissance jusqu’à notre mort». Le syndicat de salariés rappelle aussi que «la perte d’autonomie (…) nécessite une vraie politique publique articulant prévention, dépistage et prise en charge solidaire avec un droit universel de compensation», marquant fortement son opposition aux propositions de la Mutualité française.
Pour la CGT Finances (et ses retraités), le financement du système doit se réaliser via «l’augmentation des cotisations patronales, une contribution sur les dividendes versées aux actionnaires, la fin des exonérations sociales mais aussi une politique de création d’emplois dynamique dans le public comme dans le privé».