Pour l’Union nationale de l’aide à domicile (UNA), il faut que les pouvoirs publics prennent la mesure d’une grand loi sur le grand âge et la perte d’autonomie avec un effort financier conséquent.
«Les pouvoirs publics doivent clairement passer des paroles aux actes concernant la réponse domiciliaire et la revalorisation des métiers de l’aide et du soin à domicile». C’est le message qu’adresse l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et services aux domiciles) à la nouvelle ministre déléguée à l’Autonomie et au ministre de la Santé dont elle salue la présence au Gouvernement.
Certes, la fédération professionnelle se réjouit de la «création d’une 5e branche de Sécurité sociale», mais elle estime que la «dotation» envisagée est très nettement insuffisante, et renvoie aux diagnostics financiers du rapport Libault et du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA). En outre, elle « appelle le ministère à agréer et financer, dès cette année, l’avenant 43 à la Convention collective relatif aux emplois et système de rémunération, signé par les partenaires sociaux en février dernier et correspondant à une augmentation de 16% des rémunérations (estimée à 600 M€ ).
Enfin, elle regrette la «promesse non tenue du gouvernement d’Édouard Philippe qui s’était engagé à verser la prime COVID aux aides à domicile avant de se défausser sur les départements», ce alors que «seulement 22 conseils départementaux ont voté une prime, le plus souvent inférieure à la prime nationale».