Pour le Mouvement de défense des exploitants familiaux, il faut contrôler la main mise du capitalisme privé sur les nouvelles énergies (éolien, solaire et hydraulique) et ainsi réaffecter des financements au monde agricole.
Le Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux) constate en effet qu'il n'existe aucun «contrôle» sur les «sociétés spécialisées» dans l'éolien, le photovoltaïque, qui en profitent pour «gonfler le prix de cette énergie naturelle», ni sur la «remise en cause» des «retenues d’eau créées par des agriculteurs pour anticiper la sécheresse» par les sociétés hydro-électriques, ni sur «la méthanisation» et son impact sur les terres cultivables. D'où sa requête aux ministres de l'Agriculture, de l'Économie, de la Transition écologique de «créer un moyen de contrôle pour que l’économie issue du capitalisme vert (…) servent des intérêts étatiques et non privés».
Selon le syndicat professionnel agricole, la «manne financière» dégagée pourrait être ainsi «reversée en grande partie au monde paysan» et soutenir économiquement les exploitations, les retraités agricoles, l'installation de nouveaux exploitants.