Pour la Fédération nationale des travaux publics, l'annonce faite par le Premier ministre de relancer l'investissement public pour les infrastructures est bienvenue. Mais la question du financement reste posée.
Réagissant au discours de politique générale du Premier ministre (15 juillet 2020-NDLR), le président de la FNTR (Fédération nationale des travaux publics) Bruno Cavagné salue «une ambition forte en matière de développement écologique des territoires en s’appuyant sur la régénération et le déploiement d’infrastructures», qui lève les «craintes» de la profession quant au plan de relance post-Covid. L'organisation professionnelle tient à rappeler que «la relance par l’investissement public dans les infrastructures est préconisée par de nombreux économistes en raison des effets rapides et positifs identifiés pour l’ensemble de l’économie».
Pour autant, l'organisation professionnelle d'employeurs s'interroge sur «la question du financement», «la part effectivement consacrée aux infrastructures, alors que les «besoins (…) représentent à eux seuls près de 10 milliards d’euros de financement complémentaires par an. Ils s’ajoutent aux besoins de financement des opérateurs de mobilités pour combler les pertes de recettes». L'organisation estime aussi à «2,5 milliards d’euros par an» le nécessaire pour les «grands projets» et à «7,5 milliards d’euros par an» celui pour les «projets de transition écologique dans les territoires».
Communiqué FNTR – 16 juillet 2020