Pour le Mouvement de défense des exploitants familiaux, le Plan protéines végétales annoncé par le Président de la République doit être relancé dans le cadre de la politique agricole commune.
Le Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux) rappelle en effet que «L’Union européenne est dépendante à 70% du soja importé et la France ne produit que 3% de ses besoins en tourteau (…) et 6% de la consommation en huile» et conteste, à ce titre, «l’obligation d’utiliser des semences fourragères (légumineuse et graminée) certifiées au détriment des semences de ferme pour bénéficier de l’aide protéagineux». Le syndicat professionnel agricole plaide donc pour que «l’enveloppe des 2% du budget PAC destinée aux protéines soit utilisée sous forme d’une aide à l’hectare pour la culture de protéagineux graine ou fourrage».
Plus globalement, un «plan de relance protéines pour l’alimentation animale» doit se concrétiser, synonyme de plafonnement des «aides à l'actif», hausse du «1er pilier des aides couplées», autorisation des «semences de ferme»… sans oublier l'«aide à l'installation» de nouveaux producteurs.