L'Ordre national des infirmiers juge que le «Ségur de la Santé» constitue une meilleure reconnaissance globale de la profession infirmière.
Ainsi que l'explique Patrick Chamboredon, président de l'Ordre national des infirmiers (ONI): «Plusieurs mesures annoncées ce matin (…) constituent de nouvelles avancées vers une meilleure reconnaissance globale de la profession infirmière (…) D’autres évolutions sont encore nécessaires, notamment sur la prescription infirmière, la consultation, une meilleure reconnaissance des spécialités infirmières… Ces sujets, nous les porterons dès septembre au ”Ségur sur la santé publique” ainsi que lors des débats portant sur le prochain PLFSS».
Pour l'ONI, il y a lieu de se féliciter sur plusieurs points. D'abord, une «augmentation des effectifs infirmiers (…) effective très rapidement au sein des EHPAD». Ensuite, la «poursuite du processus d’universitarisation» de la formation en sciences infirmières, une «meilleure reconnaissance des formations type Master, doctorat et Diplôme universitaire (DU)», une «campagne de recrutement des professionnels de santé accédant au statut d’enseignant universitaire, y compris pour les personnels paramédicaux». Correspondent également à ses «attentes», explicitées dans sa contribution au «Ségur»: le développement de la «télé expertise», le «renforcement du rôle de premier recours des infirmiers en pratique avancée», «la simplification de l’accès à la formation et au métier d’infirmier de pratique avancée et l’augmentation du nombre de places de formation», une «meilleure représentation des professionnels paramédicaux dans les instances dirigeantes des établissements de santé».
Enfin, l'institution ordinale apprécie la création d'une «mission de réflexion, associant le Conseil national de l’ordre des médecins et l’Ordre national des infirmiers, en concertation avec l’ensemble des acteurs, sur “la création d’une nouvelle profession médicale intermédiaire en milieu hospitalier”».