La Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires salue les annonces consécutives au «Ségur de la Santé». Elle souhaite que les secteurs du handicap, du domicile et du social soient au cœur de la loi sur le grand âge.
Pour la Fehap (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires), les annonces du «Ségur de la Santé» «devraient permettre de redonner de la liberté et de la souplesse aux acteurs». Elle y est d'autant plus favorable qu'il y a eu une «prise en compte du secteur privé solidaire sur les revalorisations salariales et sur l’investissement». Elle juge aussi favorablement «une gouvernance et des procédures simplifiées concernant les autorisations et les contractualisations, mais également l’organisation interne des établissements publics», tout en affirmant rester «vigilante concernant la concrétisation (…), notamment s’agissant de la reprise de la dette des établissements ESPIC et des 6 milliards d’euros supplémentaires destinés à la fluidification des parcours à domicile».
Il reste que, pour l'organisation professionnelle, «les secteurs du handicap, du domicile et du social restent les grands oubliés du Ségur». La Fehap espère que la loi grand âge et autonomie permettra d'y remédier, mais constate encore «qu’aucune garantie concrète n’a été apportée», ni quant au financement ni quant au calendrier.