Le Groupement national des indépendants, organisation professionnelle du secteur de l'hôtellerie s'agace de l'annonce, par la ministre de la Transition écologique, d'une possible fermeture des terrasses chauffées à la fin du prochain hiver.
Pour le président du GNI (Groupement national des indépendants), Didier Chenet, la déclaration de la ministre constitue «un chiffon rouge agité sous le nez de professionnels qui sont au bord de la faillite. Ce n’était vraiment pas le moment». L'organisation professionnelle, si elle dit partager «la volonté (…) d’une économie respectueuse de l’environnement», juge l'annonce inopportune quand à son objet et quant à la manière. Et de rappeler: «Ce n’est pas avec de telles déclarations que l’on arrivera à faire changer les comportements, c’est par la concertation que les professionnels adopteront les mesures nécessaires à la préservation de la planète».
Sur le fond, le GNI souligne que «Comme pour les retraites, il y a des sujets qui ne doivent pas être mis à l’ordre du jour en ce moment. Notre priorité, celle de tous nos professionnels, c’est de survivre, de continuer de travailler».