La Fédération des prestataires de santé à domicile aurait aimé que le «Ségur» intègre aussi les professionnels du secteur. Elle renouvelle ses exigences dans la perpective notamment de la loi Grand Âge.
«Les conclusions du Ségur ne sont malheureusement pas à la hauteur de ces attentes: plutôt qu’oser proposer une mise à plat nécessaire et ambitieuse du système de santé, celles-ci demeurent hospitalo-centrées (…) le domicile n’y est finalement évoqué que de manière allusive et sous l’angle unique – et réducteur – de l’hospitalisation à domicile», tel est le diagnostic porté par la FSPAD (Fédération des prestataires de santé à domicile) à l'issue de la concertation sur l'avenir du système de santé motivée notamment par la crise Covid. Et de regretter «la méconnaissance dont les pouvoirs publics font une fois de plus preuve (…) ne les sollicitant que dans le cadre de négociations tarifaires systématiquement à la baisse, niant leur expertise et l’importance de leurs missions».
L'organisation d'employeurs, qui plaide pour «une meilleure intégration de (ses) adhérents – associations et entreprises – dans le système de santé», espère que ses attentes seront prises en compte dans le cadre de la prochaine loi de finances mais, aussi, de la loi sur l'autonomie des personnes âgées.
Communiqué FPSAD – 28 juillet 2020