Le Conseil national des professions de l'automobile se satisfait de la décision des pouvoirs publics de maintenir les critères de prime à la conversion. Il souhaite néanmoins que le nouveau plan de relance permette de soutenir plus largement le secteur.
Le CNPA (Conseil national des professions de l'automobile) «se félicite que sa demande de conserver les critères d’éligibilité des véhicules ait été entendue, respectant un principe de neutralité technologique» dans le cadre de la prime publique à la conversion, «outil indispensable de la transition écologique et du renouvellement du parc automobile». L'organisation a en effet pu constater, via enquête, l'impact bénéfique de la décision, dans le cadre du premier plan de relance post Covid, d'élargir «la prime (…) afin d'augmenter le nombre de bénéficiaires aux 3/ des Français». Restent donc concernés, comme elle le demandait, «les véhicules thermiques récents et les véhicules électriques et hybrides rechargeables, neufs ou d’occasion». Elle constate néanmoins que cet impact sera freiné dans la mesure où le nouveau dispositif, applicable à compter du 3 août 2020, sera recentré sur les «ménages les plus modestes».
Pour le CNPA, le prochain plan de relance (24 août 2020) doit être l'occasion de renforcer le soutien à la mobilité, via entre autres la mise en œuvre de sa proposition de «chèque mobilité responsable à destination des ménages modestes». Ainsi que le rappelle son délégué général Xavier Horent: «Le succès de la prime à la conversion, mesure en faveur de la transition écologique, montre que relance économique et relance écologique sont parfaitement compatibles. Nous sommes prêts à travailler aux côtés du Gouvernement, au cours des semaines à venir, pour proposer d’autres mesures de relance favorisant une mobilité plus propre et vertueuse».