L'interprofession des fruits et légumes regrette que la décision de soutenir l'achat de produits locaux pour la restauration collective et scolaire, en aménageant la commande publique, ne prenne pas en compte la filière.
Interfel juge, certes que «la décision prise par les pouvoirs publics d’accroître jusqu’à 100000 euros le recours aux denrées alimentaires produites, transformées et stockées pendant la crise va dans le bon sens» et ne «remet naturellement pas en cause les sommes importantes attribuées aux autres secteurs et les adaptations de règlements prises récemment aux bénéfices de nombreux produits». Reste que «une fois de plus le secteur des fruits et légumes frais est écarté de nombreux mécanismes financiers ou règlementaires», en dépit des efforts de la filière «pour contribuer aux équilibres de l’offre et de la demande» et «limiter les destructions de produits».
L'interprofession réaffirme que «la filière n’aura pas la possibilité de poursuivre seule, tous les efforts nécessaires aux adaptions qui lui sont demandées et aux conséquences avérées de la crise». Ce constat fait, elle a soumis aux pouvoirs publics «21 propositions pour la relance» (15 juillet 2020–NDLR), mais ni la France ni l'Union européenne n'en ont pris la mesure, comme c'est le cas pour «d'autres secteurs».
Communiqué Interfel – 28 juillet 2020