Pour le Mouvement de défense des exploitants familiaux, ll faut revoir la politique de production d’énergie à partir de produits agricoles destinés à l’alimentation humaine et animale.
Le Modef (Mouvement de coordination et de défense des exploitants familiaux), réagissant à un rapport parlementaire relatif à «l’Agriculture face au défi de la production d’énergie», réaffirme son opposition au développement tel qu'en l'état de la méthanisation, et plus généralement au fait que «certaines cultures soient consacrées au développement énergétique». Le syndicat professionnel agricole estime en effet que cette pratique «met en péril la souveraineté alimentaire», contribue à la réduction des surfaces agricoles, génère des coûts d'investissement très élevés pour les exploitants, et a en outre des impacts négatifs du point de vue de la transition écologique («résidus nocifs dans les sols et les nappes phréatiques»).
Si le Modef se refuse à «abandonner toute forme d’énergies renouvelables», il juge nécessaire «un encadrement des projets de méthanisation (…) collectifs (…) et portés par les élus, les citoyens et les acteurs des territoires».