Pour Force ouvrière, il faut rétablir les instances représentatives du personnel, en particulier les CHSCT afin de sécuriser la rentrée à l'école et dans les entreprises.
Réagissant à la conférence de presse du Premier ministre et des ministres de l’Éducation nationale et de la Santé (27 août 2020), Force ouvrière invite les pouvoirs publics à mettre en œuvre diverses mesures, non sans avoir rappelé que «les prescriptions d’ordre public, relatives à la santé de la population, relèvent de la responsabilité des pouvoirs publics et leur mise en oeuvre sur les lieux de travail de celle des employeurs», spécifiquement en ce qui concerne «la systématisation du port des masques au travail» et à l'école.
Pour FO, «les dispositions sanitaires ne doivent pas conduire à porter atteinte aux libertés syndicales», mais devraient plutôt être l'occasion de «rétablir» les attributions et les moyens des «instances représentatives du personnel». Concernant le plan de relance, la confédération réitère par ailleurs «sa revendication que les aides publiques soient (…) évaluées quant à leur efficacité sur l’emploi, conditionnées systématiquement à l’interdiction des licenciements et du versement de dividendes et contrôlées» et plaide pour «le maintien et (…) la relocalisation d’industries et de services», «une action résolue contre la spéculation boursière (…) et l’évasion fiscale», «la responsabilisation des donneurs d’ordre sur les sous-traitants». C'est aussi l'occasion de demander une «revalorisation d’ensemble des métiers et emplois dits de la “deuxième ligne”». Enfin, le syndicat de salariés réaffirme la nécessité d'abandonner les réformes des retraites et de l'assurance chômage.