Le Mouvement de défense des exploitants familiaux estime nécessaires des mesures urgentes (compensations calamités agricoles, contrôle des prix, fiscalité) en faveur des éleveurs.
L'impact de la sécheresse sur les élevages, dans le contexte de crise Covid, incite le Modef à réclamer des mesures fortes en faveur des professionnels. Pour le syndicat professionnel agricole, il est urgent d'activer les dispositifs de reconnaissance des «calamités agricoles» et d'accélérer le versement de l'ICHN (indemnité compensatoire de handicaps naturels-NDLR), mais aussi de fixer «un prix plafond (…) pour la paille et le foin (transport compris)» ainsi que «la gratuité des péages autoroutiers (…) pour le transport de la paille et une interdiction du broyage de la paille et de maïs pour l'année prochaine» et, plus généralement d'organiser un «un plan d’approvisionnement en fourrage et aliment du bétail».
Le MODEF exige aussi «l’assouplissement des règles» en matière de «cotisations sociales», «d'emprunt», de «minima agricole», et un abondement du «fonds d'allègement des charges».