Pour la FAGE, les conditions d'une rentrée universitaire sereine, entre crise Covid et dysfonctionnements du système, ne sont pas réunies. Elle appelle à des mesures publiques, sanitaires, mais aussi d'investissement en moyens humains, adaptées.
«Pour lutter efficacement contre la propagation du virus, (…) des moyens d’urgence (doivent être-NDLR) alloués aux établissements pour garantir les règles sanitaires: dédoublement des enseignements pour garantir la distanciation physique, distribution de masques gratuitement, etc. De plus, il faut également faciliter les dépistages en mettant en place des centres de tests à proximité des campus», souligne la Fédération générale des associations générales étudiantes, non sans rappeler que «les règles de distanciation physique, par exemple, sont peu respectées dans les différents établissements et les masques ne sont toujours pas distribués gratuitement partout».
Mais l'organisation s'inquiète aussi du fait que «plusieurs milliers de jeunes (…) n’ont aujourd’hui pas de proposition» d'accès à l'enseignement supérieur, en dépit du «prolongement de la phase complémentaire» du dispositif d'inscription (Parcoursup – NDLR) Dénonçant un «manque d’investissement (…) dans l’enseignement supérieur depuis des années», la FAGE estime que les «30000 places (de personnels-NDLR) annoncées d’ici à 2022 dans le cadre du plan de relance sont malheureusement insuffisantes au regard de la situation actuelle».