Les quatre grandes organisations de producteurs de grandes cultures (maïs, blé, betteraves, oléoproétagineux…) préconisent aux pouvoirs publics des mesures d'urgence (fiscalité, assurance, investissement) pour soutenir la production.
«L’avenir des filières végétales se joue maintenant (…) les objectifs du plan France Relance sont un signal positif à condition toutefois de permettre aux producteurs de produire», notent les syndicats professionnels représentant les grandes cultures (Association générale des producteurs de blé; Association générale des producteurs de maïs; Confédération des planteurs de betteraves; Fédération des oléoprotéagineux), à l'issue de la présentation par France Agrimer des estimations officielles de récolte 2020. Des estimations «catastrophiques», imputables notamment aux «aléas climatiques», mais aussi à «des orientations politiques basées sur la suppression des moyens de protection des plantes sans alternatives économiquement viables» aux niveaux tant national qu'européen.
Pour les organisations professionnelles, il faut «redonner un cap» adossé à «trois piliers»: «rééquilibrage de la PAC en faveur des producteurs de grandes cultures, de solutions assurantielles (…) et d’une politique de gestion et stockage de l’eau efficace»; «mesures fiscales incitatives et immédiates» pour soutenir la transition agro-écologique; «investissements significatifs (numérique, robotique, variétal)» pour améliorer la production. Autant de pré-requis pour une «souveraineté alimentaire».