L’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat apprécie les annonces du Président de la République du 25 avril 2019 mais souhaite qu’elles se traduisent concrètement. Par la voix de son président Berrnard Stalter, l’institution consulaire soutient notamment la baisse de l’impôt sur le revenu qui «permettra demain à une partie des artisans qui relèvent de l’IR et non de l’IS de mieux gagner leur vie», ainsi que «l’annonce de la mise en place d’une retraite minimale de 1 000 euros (supérieure au minimum vieillesse) pour ceux qui ont travaillé toute leur vie».
La tête de réseau consulaire suggère néanmoins que les pouvoirs publics aillent plus loin «en assurant la protection systématique du patrimoine du chef d’entreprise individuelle et en n’imposant plus les bénéfices réinvestis dans les entreprises justement soumises à l’IR», en s’attaquant effectivement «au véritable problème qui est celui de la valeur du travail et du poids des charges qui pèsent sur l’entreprise individuelle», à bien peser les conséquences de la «suppression des niches fiscales».
Quant aux mesures concernant l’emploi, elle plaide pour «une exonération des charges sociales patronales pour l’embauche du premier salarié ou d’un salarié supplémentaire (qui-NDLR) pourrait d’ailleurs être financée par une TVA dite compétitivité qui ciblerait les biens et services produits en dehors de l’Europe», ainsi que pour «une augmentation des aides au recrutement d’un apprenti pour les artisans situés dans les zones rurales».