La Confédération générale du travail estime que des mesures fortes doivent être mises en œuvre pour garantir la sécurité des sites industriels, en particulier celui de Lubrizol à Rouen.
Réagissant à la conférence de presse des ministres de l'Écologie et de l'Intérieur (24 septembre) consacrée à l'affaire Lubrizol, la CGT considère que les mesures annoncées à cette occasion «ne permettront pas d’éviter les incendies, explosions et fuites de produits dangereux qui peuvent représenter des risques mortels immédiats ou à long terme», dans la mesure notamment où «une grande partie (…) ne concerne que les situations post accidentelles», où «organiser des contrôles de qualité nécessite de renforcer considérablement les moyens humains des services de l’État».
La CGT exige donc de nouvelles mesures, concernant notamment la pénalisation des «infractions» («traitement pénal», notion de «crime industriel» inscrite dans la loi), les obligations des industriels (information des pouvoirs publics; non-recours à la sous-traitance; matériaux amiantés), la gestion spécifique du site rouennais.