Pour la confédération syndicale de l'encadrement, les pouvoirs publics doivent rendre enfin effective et renforcer la protection des lanceurs d’alerte.
La CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres) rappelle qu'elle a «contribué aux travaux de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH)» relatifs à la transposition de la directive européenne de 2019 sur les lanceurs d'alerte, et que «la CNCDH recommande une transposition “a maxima” de la directive», de simplifier «la procédure de signalement en abolissant l’obligation de signalement interne», ainsi que «l’élargissement de la protection aux personnes morales».
Le syndicat de salariés demande donc que le Gouvernement français «saisisse l’occasion de la transposition de la directive européenne pour renforcer et rendre enfin effective la protection des lanceurs d’alerte, au-delà des exigences minimales prévues par le texte (européen-NDLR)».