Plusieurs syndicats de salariés, étudiants, lycéens, font connaître leurs réserves sur le projet de loi contre les séparatismes. En rappelant leur attachement à la laïcité.
Le collectif syndical, regroupant les organisations de salariés (CGT, FSU, Solidaires), de lycéens et étudiants (UNEF, UNL), dénonce une stigmatisation de l’islam, non sans rappeler que «récemment encore, des député·es ont exprimé, à l'égard de la vice-présidente de l’Unef, des exigences qui outrepassaient les obligations légale (…) Alors qu’elle s’exprimait au sujet des conditions étudiantes difficiles à cause de la crise sanitaire, certain·es ont préféré voir son voile avant ses valeurs et ont tenté de l’humilier».
Les organisations syndicales disent refuser une «instrumentalisation» de la laïcité, et jugent que «modifier la loi de 1905, comme le projette l’exécutif avec sa loi sur le prétendu “séparatisme” risque de détruire cet équilibre». Elles entendent donc être «attentives aux initiatives unitaires prises dans le cadre de l'examen de ce projet de loi».