LEEM, représentant les producteurs de médicament, se satisfait des dispositions du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Selon le président de l’organisation professionnelle, Frédéric Collet: «Les signaux envoyés par ce PLFSS sont encourageants et rendent à nos entreprises de réelles perspectives. Ces mesures associées au plan Relance France témoignent de la détermination des pouvoirs publics à tirer toutes les conséquences de la crise du Covid-19 pour renforcer (…) la compétitivité de la France dans le secteur stratégique des industries de santé».
Les entreprises du médicament apprécient «la diminution sensible de l’enveloppe de baisses de prix»; «la refonte totale de l’actuel système d’accès et de prise en charge des médicaments faisant l’objet d’ATU ou de RTU (article 38), issue d’une concertation approfondie entre les industriels et les pouvoirs publics». Il acte «la fixation en valeur (et non plus en taux) de l’objectif de dépenses de médicaments régulés pour 2021» (Ondam) et se dit favorable à «l’approche conventionnelle entre le CEPS et les industriels» pour la «régulation des médicaments innovants en cancérologie».
Seuls bémols: «l’introduction d’une mesure législative venant modifier les mécanismes d’abattement conventionnel» (à la baisse) et la maintien de «l’article 66 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 (qui-NDLR) a un impact direct sur la production industrielle en France et en Europe», dont «Leem (…), les organisations professionnelles de pharmaciens d’officine et les associations de patients» demandent l’abrogration.