Un collectif d’une quarantaine d’organisations (syndicats, patronat, associations, ONG) dénonce les atteintes à la liberté d’informer.
L’interpellation des pouvoirs publics par le collectif, où figurent aussi bien des syndicats de journalistes, sociétés d’auteurs, associations de professionnels, ONG, fait référence notamment «à l’interpellation d’une dizaine de journalistes» (3 octobre, lors d’une action de militants écologistes), ainsi qu’au «nouveau Schéma national du maintien de l’ordre tel qu’il a été présenté le 17 septembre 2020, (qui-NDLR) aura comme conséquence une augmentation des entraves à la liberté d’informer et d’être informé».
Il tient notamment à rappeler «qu’arrêter des journalistes qui ne font que leur métier est inadmissible, les placer en garde à vue encore davantage» et, qu’en outre, «la carte de presse n’est en aucun cas obligatoire à l’exercice du métier de journaliste».