La fédération de l'Éducation de la CGT se prononce contre le protocole d’accord relatif aux perspectives de rémunérations et de carrières et stigmatise la loi de programmation de la recherche.
Si la FERC-CGT (Fédération de l'Éducation, de la culture, de la Recherche) constate que la mouture du texte reprend certaines de ses revendications («nombre de promotions pour les corps ITRF, (…) diminution (…) de la part individuelle des primes des enseignants-chercheurs, augmentation des recrutements réservés pour passer de MCF (maitre de conférence-NDLR) à PU (professeur d'université-NDLR)», elle souligne le fait qu'il n'y «a pas de calendrier (et donc-NDLR) de garanties que ces mesures soient effectives» et ne satisfait pas du fait de «redonner sous forme de primes individualisées une partie de la revalorisation des salaires via l’augmentation du point d’indice qui nous a été volé depuis des décennies», ni des restrictions à la promotion pour certains personnels.
Plus structurellement, le syndicat de salariés dénonce «l’accélération de l’individualisation des rémunérations», et «l'acceptation de fait de “chaires de professeurs juniors”». Elle conteste, surtout, le fait d'associer protocole et projet de LPPR. Et de rappeler que: «Avec FSU, FO, SUD, Solidaires Étudiants, Unef, L’Alternative, Facs et Labos en lutte», il «exige l’abandon du projet de loi (…) et les moyens nécessaires pour cette rentrée 2020».