Les 5 confédérations syndicales interprofessionnelles majeures affichent une position commune sur les mesures à prendre face à la crise sanitaire, dont la préservation du dialogue social.
C’est par voie de courrier commun au Premier ministre que les responsables des confédérations (Laurent Berger, François Hommeril, Cyril Chabanier, Philippe Martinez, Yves Veyrier) demandent notamment «que le dialogue social se traduise par une écoute et une réponse effective de la part des pouvoirs publics et le respect de l’autonomie de la négociation collective».
Le collectif syndical cible plusieurs points clés devant être au cœur de ce dialogue, au premier rang desquels «une réunion rapide sur l’évaluation des conséquences des ordonnances travail afin de rétablir les droits de représentation collective des salariés». Il demande, en outre, que «de véritables engagements (soient-NDLR) exigés en contreparties et contrôlés quant à leur mise en œuvre effective» de la part des entreprises aidées, l’abandon de«la réforme de l’assurance chômage (…) au profit du retour aux dispositions de la convention qui avait été négociée en 2017, qui pourrait ainsi être prorogée d’une année» et la suspension de la concertation sur la réforme des retraites.
Enfin, les responsables syndicaux plaident pour «réunion d’urgence» consacrée «à la reconnaissance effective du rôle essentiel des salariés et salariées des emplois dits de la deuxième ligne».