Le Syndicat national des journalistes se félicite d'une décision du tribunal administratif de Paris qui va à l'encontre de la loi sur le secret des affaires, très contestée par la profession.
La décision prise le 15 octobre 2020 par le TA de Paris fait suite à saisine (février, mars 2019) par une «journaliste au Monde, qui était soutenue par le quotidien et 36 autres parties, dont le SNJ». Les plaignants contestaient la décision du «Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) et son instance de sous-traitance GMED d'alléguer le secret des affaires pour refuser de donner à la journaliste (une-NDLR) liste des dispositifs certifiés “CE”» qu'elle demandait dans le cadre d'une «enquête sur les déficiences de certains dispositifs médicaux “Implants files”, coordonnée par le Consortium national des journalistes d’investigation (CNJI)».
Au-delà de l'obligation faite aux deux organismes de satisfaire à la requête, le SNJ apprécie une «première victoire contre la loi scélérate sur le secret des affaires adoptée en grande urgence par la France en 2018».