Le SNJ, organisation représentant les journalistes et pigistes de presse, appelle les pouvoirs publics à limiter la précarisation de la profession et à garantir sa liberté d’exercice.
La motion finale du congrès annuel (5 et 6 novembre 2020) du SNJ stipule notamment que l’argent public attribué aux éditeurs «ne doit pas servir à licencier des journalistes, mais (…) au contraire permettre aux citoyens d'avoir accès à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste», ce qui suppose que le syndicat ait «le droit de représenter les journalistes au sein des commissions d'attribution de ces fonds». Il demande aussi au ministère du Travail de faire cesser «les pratiques illicites de contournement du salariat …(recours à l'auto-entrepreneuriat, paiement en droits d'auteur, en factures, etc)».
Autre priorité, pour l’organisation de salariés: préserver la liberté professionnelle face aux «lois sécuritaires qui musèlent la liberté d'expression, menacent la liberté de la presse et entravent la liberté de manifester». D’où l’importance du «Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM)… instance tripartite (qui NDLR) doit permettre de renouer le lien de confiance entre le public et les médias», mais aussi de l’adhésion de la France à la «Convention internationale consacrée à la protection des journalistes et des professionnels des médias».