Plusieurs organisations professionnelles agricole demandent aux négociateurs européens d’être fermes dans la négociation avec la Grande Bretagne à quelques semaines de l’entrée en vigueur du Brexit.
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Pour la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, la Coopération agricole, l’Association nationale des industries agroalimentaires, «le Brexit (…) aggravera encore les répercussions de la crise de la Covid-19 sur les secteurs agricole et agroalimentaire», tandis que «là où nous avons besoin de prévisibilité, nous ne trouvons qu’incertitude et manque de clarté concernant la gestion des exportations». D’où l’adresse aux pouvoirs publics français et européens de deux «demandes essentielles». La première est que les négociateurs de l’Union européenne préservent un «maintien de règles du jeu équitables entre l’UE et le Royaume-Uni, et le respect de l’intégrité du marché unique», afin d’éviter les «distorsions de concurrence». La seconde est que «la réserve d’ajustement (…), dotée de 5 milliards d’euros, soit mise à disposition du secteur agro-alimentaire dès le 1er janvier 2021».
Parallèlement, appel est lancé à toutes les entreprises de prendre diverses mesures, entre autres de s’informer sur « le “Border Operating Model” publié par le gouvernement britannique qui détaille en partie les formalités sanitaires et phytosanitaires qui vont progressivement être mises en œuvre pour un certain nombre de marchandises».