Pour la Confédération générale des cadres, il est nécessaire que les partenaires sociaux s’accordent sur la question du télétravail., rendu obligatoire pour lutter contre la crise sanitaire.
La CFE-CGC estime, dans le cadre de la négociation interprofessionnelle en cours sur le télétravail, que «le patronat doit (…) revenir sur un de ses dogmes martelé depuis l’entrée en négociation au risque de ne pas apporter la réponse attendue par les différentes parties» afin d’aboutir à un «accord (à-NDLR) caractère normatif et d’application immédiate». Elle suggère, toutefois, que l’accord émane d’un «consensus sur les sujets prioritaires (…) qui supposent une mise en œuvre immédiate (les autres points étant susceptibles d’être déclinés dans des accords ou des chartes)».
Figurent au nombre de ces sujets: une «information transparente» sur la «nature des postes concernés»; «un forfait et une contribution aux frais de restauration via des tickets restaurants pour chaque jour de télétravail»; «la fourniture du matériel nécessaire à la continuation de (l’-NDLR) activité à domicile». En outre, «l’utilisation des outils numériques professionnels» doit permettre aux «représentants du personnel» d’assurer leur mission. Le syndicat interprofessionnel des cadres plaide, enfin, pour «un dialogue social responsable et de qualité».