La Fédération syndicale unitaire ne se satisfait pas des modalités de revalorisation des salaires des enseignants. Elle plaide pour une loi de programmation
«Pour la FSU, la revalorisation des rémunérations doit d’abord se faire par l’indiciaire et les indemnités se limiter à l’exercice de sujétions particulières», souligne le syndicat en réaction à l’annonce de mesures de revalorisation salariale des enseignants par le ministre de l’Education (16 novembre 2020). Les mesures sont du reste jugées insuffisantes, parce que «limitées à certains personnels» (exclusion des AESH), et sur le plan des montants des primes «“d’attractivité» et «d’équipement».
Pour la FSU, il faut une «loi de programmation qui donnerait pourtant de la visibilité et des garanties sur la pérennité et l’amplification des mesures prises en 2021 afin de répondre au déclassement salarial», assortie de «moyens» et d’un «calendrier d’application». Cette loi devra aussi intégrer «des mesures immédiates et de plus long terme pour les collègues en milieu et en fin de carrière», «la question de l’égalité professionnelle femmes hommes» et s’inscrire, plus généralement, dans une logique de «revalorisation de l’ensemble des personnels de la Fonction publique, (de-NDLR) créations de postes à la hauteur des besoins de la société et de la nécessaire transition écologique, et (d’-NDLR) allègement de la charge de travail».