Le Centre national des professions de santé et la Fédération des praticiens de santé préfèrent une réflexion sur le périmètre métier à la création d’un métier hybride envisagée par les députés.
Le CNPS et la FFPS n’approuvent pas «la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification (PLP Rist-NDLR), portée par plusieurs députés de la Majorité afin de mettre en œuvre les mesures décidées dans le cadre du Ségur de la Santé». Concrètement, il s’agirait de créer une «profession à mi‐chemin entre “le médecin diplômé d’un bac +10 et d’autre part l’infirmière titulaire d’un bac +3”». Une solution que les deux organisations professionnelles jugent nuire «à la lisibilité d’une organisation des soins déjà considérablement complexifiée au fil des réformes».
Elles soulignent que certes, dans le cadre du «Ségur», il était «prévu de lancer une mission de réflexion, associant les ordres professionnels avec l’ensemble des acteurs, sur la création d’une nouvelle profession médicale intermédiaire, en milieu hospitalier». Mais la réflexion devrait plutôt privilégier «un travail de fond sur les contours des différentes professions afin de construire un consensus sur des évolutions consenties». D’où leur demande de «retrait du premier article de la PPL Rist».