Pour la coordination syndicale et associative #StopLoiSecuriteGlobale l’hypothèse d’une négociation sur la loi «Sécurité globale» n’est pas envisageable. La Confédération paysanne rejoint le collectif des opposants.
La coordination nationale #StopLoiSecuriteGlobale ne se satisfait pas de «la création d’une commission indépendante censée statuer sur l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale», considérée comme une tentative de diversion. Les organisations syndicales (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes SGJ-FO), associations, ONG, membres se refusent à rencontrer le Premier ministre et réaffirment leur conviction que «l’article 24 de la proposition de loi, ainsi que les articles 21 et 22 et le nouveau Schéma national du maintien de l’ordre» doivent être supprimés. La coordination a par ailleurs saisi le Tribunal administratif en «référé-liberté après que la préfecture de police de Paris a interdit la Marche des libertés entre les places de la République et de la Bastille ce samedi 28 novembre».
La Confédération paysanne se joint à la contestation et «exhorte donc les sénateurs et sénatrices à faire preuve du sursaut républicain et à rejeter ce texte, particulièrement cet article 24 complètement contraire aux principes démocratiques et au droit d’informer». La Conf’ rappelle qu’elle dénonce de longue date et «avec force (la-NDLR) dérive autocratique et autoritaire contre les droits des citoyen.nes. Le droit de manifester, déjà mis à mal par les mesures sanitaires liées au Covid-19, est un droit constitutionnel, celui d'informer est inscrit à l'article 11 de la Déclaration des droits de l’homme».