La Confédération paysanne estime que le plan de relance pour l’agriculture et l’agroalimentaire est asservi au modèle agro-industriel et financièrement inadapté aux besoins des exploitants.
A l’occasion du conseil d'administration de FranceAgriMer consacré au plan de relance prévu pour «accompagner les entreprises agricoles et agroalimentaires», la Confédération paysanne fait part de ses réticences sur un plan «dans la lignée d'une politique asservie au modèle agroindustriel qui déforme l'idée même de transition et de souveraineté alimentaire».
Le syndicat d’exploitants agricoles votera certes pour «la modernisation des abattoirs en raison (…) même si ce plan n'a pas l'envergure nécessaire pour faire face aux immenses enjeux de la protection animale, des conditions de travail et du resserrement du maillage territorial». Il s’abstiendra sur le «plan “protéines végétales”» et s’opposera à «l'adoption des enveloppes pour les aides aux agroéquipements (qui-NDLR) excluent une partie des investissements (matériel d'occasion, planchers trop élevés) et donc une partie des paysan.ne.s» et qui, de plus, privilégie les «industriels de l’agro-équipement» par rapport à «la transition agricole sur les fermes».