Pour la CFDT Interco, la loi Asap fragilise les services d’accueil de la petite enfance. Le syndicat appelle à engager une «cybermanifestation» le 3 décembre 2020.
«Tout juste votée, la loi d’Accélération et de simplification de l’action publique (ASAP), ne répond pas aux conditions d’accueil du jeune enfant et de travail (…) Les décisions à venir, en référence à la loi ASAP dans son article 36, autorisent le gouvernement à procéder par ordonnance dans les douze mois». Tel est le constat de la fédération Interco de la CFDT, qui note au passage que «des groupements d’employeurs se félicitent des “assouplissements”, synonymes de plus gros profits».
Le syndicat de salariés «malgré les engagements du ministère des Solidarités et de la Santé (…) n’a toujours pas obtenu les informations demandées», sur un certain nombre de points: «taux d’encadrement revus à la hausse», «reconnaissance des temps de réunions, documentation, rencontres …», «ratio personnels diplômé.es maintenu et reconnaissance au niveau BAC pour les auxiliaires de puériculture», «contrats de travail unifiés et (…) véritable déroulement de carrière» pour les assistantes maternelles. Il demande aussi le «respect des “dix grands principes pour grandir”, énoncés par la Charte nationale pour l’accueil de la petite enfance.
Faute d’avoir eu une réponse du Gouvernement à ce jour, Interco CFDT «appelle les professionnel. les à se mobiliser dans l’objectif de bloquer la boîte courriel du secrétariat d’État à la famille».