La CGT appelle à mobilisation le 1er décembre 2020 pour dénoncer le nouveau Code de justice pénale des mineurs, qu’elle juge prioriser le tout répressif.
Rassemblement et conférence de presse sur le parvis du TGI de Bobigny… Le mardi 1er décembre, la Confédération générale du travail réaffirme son opposition au nouveau «Code de Justice pénale des mineurs (CJPM) (…) publié le 11 septembre 2019» et dont la validation par le Parlement est «programmée par voie expéditive» ce même jour. Le syndicat dénonce le fait que «la Direction de la protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ) a même décidé d’écrire la partie règlementaire de ce futur code en amont du débat parlementaire», ce qui constitue «un total déni du processus démocratique».
Sur le fond, la CGT «condamne une réforme qui entérine définitivement une Justice des enfants comme sous-justice majeure où le répressif prime sur l’éducatif», négligeant en outre que «le manque de moyens alloués à la justice pénale des mineurs (…) ne permet déjà pas de répondre aux missions qui leur incombent». Réservée sur « l’annonce du Garde des Sceaux d’une augmentation du budget alloué», le syndicat estime que l’application de la réforme au 1er avril 2021 est «illusoire».