Le mouvement des exploitations familiaux exige du Gouvernement des restrictions sanitaires plus sévères pour les importations de viande.
Le Modef s’inquiète notamment de «défaillances dans la traçabilité du bœuf canadien», ne permettent pas de savoir s’il «contient des résidus d’hormones de croissance car aucun contrôle est effectué lors de l’entrée sur le territoire français», et la commercialisation de viande artificielle à Singapour.
Pour le syndicat professionnel agricole, le Gouvernement doit intervenir et «contrôler toutes les denrées alimentaires» d’importation, interdire celles «qui ne respectent pas les normes européennes», ainsi que les viandes artificielles en «rappelant la définition du règlement du Parlement européen et du Conseil N 1169/2011du 25 octobre 2011 c’est-à-dire “aux fins du présent règlement, on entend par viande: les parties comestibles des animaux” et non des laboratoires». Et de rappeler aussi que le «code rural et de la pêche maritime (…) interdit de proposer à la vente ou de distribuer à titre gratuit (…) des denrées alimentaires ou produits agricoles pour lesquels il a été fait usage de produits phytopharmaceutiques ou vétérinaires ou d’aliments pour animaux non autorisés par la réglementation européenne ou ne respectant pas les exigences d’identification et de traçabilité imposées par cette même réglementation».
Plus généralement, le Modef condamne les accords de libre échange et préconise, au besoin, leur démantèlement.