Pour la CGT, les organisations d’employeurs s’efforcent de réduire leurs responsabilités en matière de sécurité et santé au travail.
Alors que s’ouvre une nouvelle séance de négociation interprofessionnelle paritaire (7 décembre), la CGT fait grief au patronat de rester sur «ses positions» et de maintenir «des régressions inacceptables» en matière de santé et de sécurité au travail. La Confédération évoque une volonté de «modifier le code du travail pour réduire la responsabilité (…) civile et pénale de l’employeur concernant les risques psychosociaux», ainsi que de «fusionner (…) l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) et l’ANACT (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail)» en dépit de leur rôle spécifique.
Rappelant l’importance cruciale de la négociation, en la matière, la CGT entend y porter ses propositions et faire valoir de nouveaux «droits» pour les salariés: de «retrait», «d’alerte sur la dangerosité», «d’être représenté syndicalement au sein des CHSCT». Il convient aussi d’élargir au national la compétence des «inspecteurs du travail», de rattacher à la Sécurité sociale «les services de santé au travail et la médecine du travail». Enfin, le syndicat milite pour que la France «ratifie les conventions de l’OIT qui concernent la santé au travail».