La Fédération nationale des transports et ses homologues allemande et norvégienne approuvent la stratégie Mobilité de la Commission européenne, mais suggèrent de l’aménager.
Les fédérations de transport française (FNTR), allemande (BGL) et norvégienne (NLA), qui ont constitué un bureau commun à Bruxelles, réagissent favorablement à «la publication sur la Stratégie de mobilité de la Commission européenne pour les dix prochaines années» et à l’objectif de transition écologique qu’elle porte.
Elles suggèrent, toutefois une «approche pragmatique», prenant en compte certains points clés, au premier rang desquels «une clarification sur la gouvernance des données, car certaines(…) sont très sensibles lorsqu’elles sont notamment liées à l’information» et une «numérisation permettant des contrôles efficaces de «la législation sociale». Deuxième point: une reconnaissance du «rôle des carburants à faibles émissions de carbone (…) comme le bio-GNV, d’autres bio carburants durables et le Power-to-X», assortie de «conseils précis sur les nouvelles alternatives énergétiques» et de «l’assurance que les infrastructures associées suivront».
Les organisations demandent aussi une révision de l’approche du «report multimodal», à laquelle elles préfèrent une logique de «coopération multimodale» intégrant pleinement le transport routier. Enfin, elles souhaitent que ne soit pas oubliée «la dimension sociale de la transition écologique».